Question de la sénatrice Jacky DEROMEDI
vendredi 12 juillet 2019 -
La réponse est intervenue avant le nouvel arrêté, elle est un peu pro domo. Elle oublie d’analyser les causes des échecs constatés par l’ANSES.
On note "une lutte préventive sera imposée dans les zones faiblement infestées et dans les communes qui se seront engagées à mettre en place un plan de surveillance et un réseau de piégeage ainsi qu’une gestion adaptée des déchets de végétaux contaminés"
Ça paraît cohérent mais en réalité l’administration centrale se débarrasse d’un dossier qu’elle n’a pas su gérer au profit de plusieurs dizaines de communes très inégalement dotées en compétences et en motivation.
On s’attend à des séances épiques dans les CROPSAV régionaux qu’ils ne sont pas faits pour recevoir une telle charge administrative. Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres nous serions volontiers centralisateurs.