Et on reparle de la fin de la lutte obligatoire...
jeudi 11 mai 2017 -
Ce n’est pas la première fois, mais une rumeur circule à nouveau, un texte portant sur une décision d’abrogation de la décision de la CE 2007/365/EC concernant la lutte obligatoire contre le CRP serait actuellement en phase d’examen à la DG SANTE de la Commission Européenne.
Observations et questions viennent tout de suite à l’esprit
* la France est-elle à l’initiative de cette demande ?
* Quels autres pays seraient impliqués dans la démarche ?
* Quels arguments ont été avancés ?
l’Europe de ne pas se permettre de renoncer purement et simplement ,
...alors qu’elle vient d’investir des montants importants dans le programme. Palm Protect Project # 4M€. Ce programme dont le suivi a été confié une agence britannique qui avait les faveurs de la DGSANCO , a produit quelques colloques à une exception partielle prés, fermés au grand public. Il s’est terminé officiellement au 31 décembre 2014 et il a fallu attendre le début 2017 pour la publication d’un livre "Handbook of major palms pests " compilation d’articles évidemment en anglais, vendu pour la modeste somme de 200 €. On imagine sans peine le nombre d’acheteurs ayant payé ce prix ...... nous en sommes tout de même !!
Comment la commission pourrait-elle prendre une décision de cette importance sans se livrer à une analyse approfondie et critique des résultats de la lutte obligatoire.
Il faut être conscient que l’impact psychologique d’une telle décision évidemment interprétée par tout le Monde comme le signe d’une bataille perdue et donc la fin de l’existence des palmiers sur le territoire européen. Aucun homme politique ne mettrait sa signature au bas d’un tel document.
De plus, l’Europe à une responsabilité géopolitique énorme dans cette affaire. En abandonnant la lutte, elle donne le signal à tous les pays du Maghreb en particulier, qu’ils vont se trouver bientôt dans une même situation d’échec semant la désolation dans toute l’économie saharienne. Les conséquences sont incalculables .......
Dès lors la commission ne peut laisser le dossier entouré de telles rumeurs. SNP a immédiatement saisi les députés européens Françoise Grossetête et Michèle Rivasi ainsi qu’ Andy Klom représentant permanent de la commission européenne pour le sud de la France.