Sous la signature du Régine Meunier grand reporter Groupe VAR MATIN- NICEMATIN Fomat Internet
« Difficile de s’y retrouver dans ce plan de sauvetage des palmiers, car la réglementation a changé plusieurs fois et cela risque encore d’arriver. Le mieux est de faire appel aux associations qui tiennent des sites internet, où elles tentent de renseigner au mieux les propriétaires.
Il y a par exemple : le Collectif méditerranéen pour la sauvegarde des palmiers, en partenariat avec l’association Propalmes83 ; l’association Palmier Sud ; ou encore l’association Sauvons nos palmiers, dont le siège est Toulon. Hervé Piétra son président s’interroge sur le retour du benzoate d’émamectine, considérant que le Comité Régional d’Orientation de la Politique Sanitaire Animale et Végétale, (CROPSAV) PACA, ne l’autorise qu’en curatif. Il le souligne dans un courrier électronique, adressé au sénateur Joël Labbé, le 18 août. Celui-là même qui avait interdit l’utilisation du benzoate d’émamectine. « Nos adhérents sont surpris des contradictions apparentes entre vos dispositions applicables au 1er juillet 2022, et l’arrêté du 4 juillet 2023, qui légalise dans certaines communes, des pratiques qui semblaient à juste titre bannies par vos dispositions » écrit Hervé Piétra.
Il reconnaît toutefois que les autres traitements possibles posent un problème de coût beaucoup plus élevé que celui du benzoate d’émamectine, des difficultés et une fréquence d’application plus lourdes. Plusieurs communes les utilisent. C’est le cas du bioinsecticide utilisant un champignon, le Beauveria Bassiana, qui va parasiter le charançon rouge. Ou encore les nématodes, des vers microscopiques, qui vont dévorer les larves à l’intérieur du palmier.
Sylvie Blanc, adjointe déléguée à l’écologie intelligente, à Saint-Raphaël, espère que la recherche finira par trouver de nouvelles méthodes alternatives au benzoate d’émamectine, qui feront l’unanimité. »
la balle est dans le camp du Sénateur……
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