…. mais authentiquement deux chercheurs montpellériens qui se contentent pas d’être des spécialistes de la lutte autocide appelée maintenant TIS technique de l’insecte stérile car ils passent à l’acte.

 SNP a parlé de cette technique de contrôle des ravageurs depuis presque sa création premièr article en 2016 http://www.sauvonsnospalmiers.fr/lutte-autocide-20-fois-sur-le-metier-remettez-votre-ouvrage.html la grande alternative à l’emploi massif d’insecticides.

 Nous avions dans un premier temps pris attache avec la société anglaise OXITEC qui a développé une approche basée sur la manipulation génétique. Elle connaît un grand succès international.

 L’autre approche plus conventionnelle est basée sur l’irradiation des mâles ce qui n’est pas moins simple.

 Nous connaissions Clelia Oliva depuis plusieurs années elle a commencé sa carrière au CTIFL et après 13 ans d’activités de recherche pour développer la TIS contre le moustique tigre et des ravageurs agricoles, elle a choisi de relever le challenge de l’industrialisation de cette solution prometteuse en France en prenant la présidence de Terratis. 

 Cette initiative est remarquable et montre le dynamisme de la recherche opérationnelle française. Nous en avons un exemple magnifique avec l’émergence en quelques années d’un leader mondial du bio contrôle une licorne M2i Group amie de SNP , création des frères GUERRET et leurs brillants collaborateurs.

 

 Article du parisien par Jeanne Merquel 

Le 28 avril 2023

« Avec les beaux jours, le moustique-tigre va reprendre ses quartiers d’été, jusqu’à l’automne. Et personne ne sera épargné, le silencieux et vorace Aedes albopictus sévissant désormais sur les trois quarts du territoire français. À Montpellier (Hérault), les chercheurs Clelia Oliva et Allan Debelle veulent déployer une arme à grande échelle basée sur la technique de l’insecte stérile, ou comment traiter le mal par le mâle…

Ce procédé, expérimenté depuis une quinzaine d’années avec des résultats probants, consiste à stériliser par radiation les mâles avant de les relâcher dans la nature pour qu’ils stérilisent à leur tour les femelles au moment de l’accouplement.

Un financement de 850 000 euros

« Nous travaillons actuellement à la mise en place d’une ligne pilote capable de produire à partir de l’année prochaine près de 30 000 moustiques-tigres stériles par semaine, soit de quoi intervenir sur une centaine d’hectares », explique Clélia Oliva. Doit suivre, d’ici à 2028, la construction d’une ferme d’élevage industrielle en capacité de produire 100 millions d’individus par semaine.

Soutenu par l’université de Montpellier et la société d’accélération du transfert de technologies AxLR, ce projet, nommé Terratis, vient de recevoir un financement de 850 000 euros.

Pour Frédéric Simard, directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), le calendrier annoncé par les deux chercheurs est tenable « mais il y a du boulot », notamment pour rendre ce projet viable économiquement : « Il va falloir réduire drastiquement les coûts de fabrication tout en augmentant la production. Il faudra également lever les obstacles réglementaires… »

Catégories : Lutte autocide

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