Commentaires SNP : on aurait dû appeler ce post « REMENBER « . Quelques mois après la création de l’association, nous sommes entrés en contact avec cette société qui était une start-up promise à un bel avenir, la suite l’a prouvé . Ils nous ont proposé un budget d’études pour faire des recherches sur un male CRP génétiquement modifié et rendu infertile.
Sans malice, nous en avons parlé à nos relations de l’INRA qui après avoir refermé prestement la porte de leur bureau, nous ont expliqué que c’était un sujet parfaitement tabou en France, de prendre soin de ne plus leur en reparler !!!! Bien entendu l’affaire en est restée là. Par la suite, nous avons évoqué le travail d’OXITEC à 37 reprises sur notre site.
Il y avait là, SNP avait été précurseur, une réelle voie de recherche pour solutionner les problèmes de ce ravageur. Incidemment la totalité des vaccins possibles et très possiblement obligatoires contre le COVID sont tous des OGM…..MDR+LOL !!!!
Dans un édito récent nous avons fait savoir aux adhérents que nous allions prendre un peu de champ par rapport à ces thématiques. Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin……
JDG Science Par Felix Gouty le 21 août 2020
Bientôt, la population de moustiques aux États-Unis va augmenter drastiquement … pour des raisons de santé publique. Cette année, plusieurs cas de dengue ont été recensés dans l’archipel des Keys en Floride. Cette maladie est véhiculée par Aedes aegypti, une espèce de moustique connue pour être aussi vectrice de la fièvre jaune et du virus Zika. Pour combattre cette épidémie locale, l’Association de contrôle des populations de moustique des îles Keys a fait appel à une société biotechnologique britannique, Oxitec. Sa solution pour réduire les populations de moustique en Floride sans utiliser d’insecticides (auxquels certains moustiques sont aujourd’hui résistants) vient d’être approuvée : lâcher plusieurs centaines de millions de moustiques mâles génétiquement modifiés dans l’archipel.
Des moustiques OGM, tueurs de moustique ?
Si, sur le papier, l’idée fait peur, son objectif est louable. Les moustiques mâles OGM sont dotés d’un gène produisant de la tétracyline (une protéine généralement utilisée comme antibiotique), qui accapare les mécanismes de transcription génétique dont un organisme a besoin pour se développer. « En sur-produisant la protéine en question, les cellules de l’insecte n’ont plus la capacité de produire les autres protéines, essentielles à son développement », souligne Oxitec dans un communiqué. Ce gène « auto-limitant » ne s’exprimerait que chez les femelles moustiques, qui sont les seules à sucer le sang nécessaire à la ponte des œufs. Les mâles moustiques, qui se nourrissent de nectar, ne servent qu’à la reproduction. Une fois les femelles sauvages et les mâles OGM accouplés, « la progéniture femelle meurt et la progéniture mâle survit, conserve une copie du gène ‘auto-limitant’ et la transmet aux futures femelles qui ne pourront alors pas se développer jusqu’à l’âge adulte ». D’après Oxitec, un premier essai concluant a été réalisé dans la ville d’Indaiatuba au Brésil. Une réduction de 95% de la population d’Aedes aegypti avait été obtenue localement en seulement 13 semaines de libération constante de moustiques mâles OGM.
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