Merci à nos cousins italiens, sur ce point sans concession, de la campagne de lutte contre le charançon rouge palmier. On ne peut pas s’empêcher de regretter que nos collectivités locales n’aient pas ce courage. Mais sont-elles suffisamment motivées , contrairement aux engagements d’origine, par nos structures régionales SUD ex PACA?
Abstract
« Les implications liées à la lutte contre les organismes exotiques touchent souvent différents secteurs, de l’économie au paysage ou de la santé publique à l’écologie. Cet article est une mise à jour de notre étude précédente axée sur l’évolution du charançon rouge du palmier dans une zone urbaine côtière (Italie centrale) ; nous étudions l’évolution de ce parasite au cours de la période suivante (2013-2020), en tenant compte à la fois de l’efficacité des produits chimiques utilisés et de leurs effets potentiels. Grâce à une approche multidisciplinaire, nous avons d’une part réalisé une analyse spatio-temporelle pour analyser l’étendue et le mode de propagation du parasite au fil du temps en utilisant des photos aériennes historiques, des images de télédétection librement disponibles et des enquêtes de terrain, intégrées dans un environnement SIG, et d’autre part nous avons réalisé une évaluation du risque chimique associé aux substances utilisées pour protéger les palmiers contre le charançon rouge. La lutte contre le charançon se concentre désormais sur des zones spécifiques (parcs, routes importantes, villas, hôtels, fermes, pépinières) ; les traitements chimiques préventifs appliqués sont très efficaces pour préserver les palmiers, mais ils présentent un potentiel toxique pour tous les organismes. Nous discutons de la gestion locale actuelle de ce ravageur en nous concentrant sur les différents aspects impliqués dans la lutte contre ce coléoptère dans une zone urbaine. »
Conclusions
« Notre suivi, réalisé environ 7 ans après le précédent et environ 13 ans après l’apparition du RPW dans cette zone, a montré comment ce coléoptère a fortement influencé le patrimoine de palmiers dans la zone d’étude, en le réduisant de plus de la moitié.
Ces dernières années, la municipalité, de concert avec le service phytosanitaire de la région des Marches, a travaillé activement pour faire face à l’avancée de ce fléau, en mettant d’abord en œuvre une gestion intégrée des ravageurs à grande échelle et des traitements préventifs localisés, par la suite.
Nos données montrent que la lutte contre le charançon se concentre désormais dans les zones d’intérêt municipal (route du front de mer, parcs) et dans les villas, les hôtels, les fermes et les pépinières ; dans le reste du territoire, le grand nombre de palmiers infestés morts observés ces dernières années met clairement en évidence l’échec de la lutte intégrée à grande échelle par rapport à une approche ponctuelle (rue, parc).
Dans cette perspective, Milosavljević et al. (2019) ont proposé la planification inappropriée de la gestion, la mauvaise coordination entre les parties prenantes et la résistance du public à la mise en œuvre des contrôles, comme causes potentielles de cet échec et nous sommes substantiellement d’accord sur ce point.
L’approche d’analyse géospatiale utilisée dans ce travail démontre que les traitements préventifs, s’ils sont bien mis en œuvre, sont très efficaces pour préserver les palmiers de l’attaque du RPW. Cette réussite,,ndoit cependant faire face aux problèmes liés à l’utilisation des produits chimiques, ainsi qu’à l’impact économique lié à leur utilisation massive. En effet, l’approche toxicologique systémique utilisée ici met en évidence les risques potentiels pour les espèces non ciblées en raison des applications répétées et de l’exposition à long terme aux insecticides.
Nous concluons que l’approche multidisciplinaire adoptée dans la présente étude s’est avérée très utile pour évaluer les nombreux aspects liés à la lutte contre les insectes nuisibles dans un environnement urbain.
Conformément à Sawyer & Casagrande (1983), nous pensons que l’objectif à long terme devrait être d’élaborer de nouvelles conceptions pour les environnements urbains qui minimiseront les interactions négatives entre les personnes et les nuisibles, en limitant l’utilisation des pesticides dans les zones urbaines. A cet égard, il serait souhaitable de promouvoir un paysage végétal urbain diversifié et donc plus résistant, avec un grand nombre d’espèces végétales différentes, car cette composition permettrait de mieux résister à d’éventuelles nouvelles invasions de ravageurs exotiques. »
Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
0 commentaire