Pour les besoins d’expérimentation de répulsifs  nous avons mis en place nos pièges multifunnel trap de  façon  plus normalisée.  Suspensions en forme de tippie  avec des roseaux  de récupération qui ont tendance à proliférer.   Très bonne visualisation,  hauteur  constante,  possibilité d’y fixer un carnet de relevés.  opportunité sur le cylindre  de capture d’installer des messages éducatifs et/ou publicitaires.

 Nous en avons profité pour  vérifier le nouveau dispositif du  piégeage à sec. Nous  avons marqué nos  captures  qui à sec  n’ont pas une durée de vie> 10 heures.  

Rappelons la morphologie  du coléoptère. L’aile de l’insecte est une expansion tégumentaire de l’exosquelette de l’insecte qui lui permet de voler. Elle n’est absolument pas homologue à l’aile des oiseaux. Comme tous les insectes, les coléoptères ont deux paires d’ailes. Mais la première, la plus grande, est légèrement modifiée : ces ailes, appelées élytres sont très dures, et ne servent plus à voler, mais à protéger le corps de l’animal, ce qui le rend très résistant. Les coléoptères sont tout de même capables de voler, puisqu’ils ont toujours leur deuxième paire d’aile, qu’ils gardent généralement cachée sous les élytres.

On sait que le CRP est un mauvais voilier son envol nécessite de la place qu’il ne trouve absolument pas dans le  cylindre de capture de nos pieges (  longueur de l’insecte 4 à 6 cm,  diamètre du cylindre 10 cm).

 Même si l’ajout  d’huile de paraffine  présentait un certain avantage,   elle ne compense pas celui d’un  piégeage à sec  qui réduit considérablement la maintenance.

 Nous pensons qu’il ne faut pas craindre que cette visibilité supplémentaire augmente le risque de vandalisme.  On a en effet constaté que plus  les pièges étaient  cachés plus   ils étaient vandalisés,  à condition de mettre en place une bonne communication visuelle.


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