La mouche de l’olive est un  grand fléau de l’oléiculture.  En même temps grand consommateur de phytosanitaires autrefois du diméthoate.  la pratique de piégeage massif est vite apparue comme une alternative crédible.  Mais comme tout procédé nouveau il demande à être  amélioré.  C’est l’objet de cet intéressant article  de la revue « En pays varois »  indispensable support régional  de l’agriculture et  de l’environnement.

On y découvre des améliorations techniques pour diminuer le coût de la maintenance,  de nouveaux produits et les premières observations pertinentes sur   la nécessité d’un maillage fort  du réseau et sur l’efficacité  en fonction  des différents stades de développement de l’olive.

 Et notre charançon rouge alors ?  On retrouve quasiment les mêmes problèmes  que pour cette mouche et on voit bien que les propriétaires doivent tous se mobiliser pour piéger.  La qualité de nos phéromones permet  de réduire l’investissement en  nombre de  pièges ( notre multi funnel trap  à 25 € représente un investissement bien modeste).

Reste qu’il faudrait  faire parler ces captures.  On sait que les périodes de vols et donc de dissémination des CRP sont fonction des conditions climatiques : photopériode, température, humidité et pression atmosphérique . En France, il semblerait qu’il s’agisse du printemps et de l’automne, mais cela pourrait varier en fonction des endroits (Bordeaux vs Marseille). Il faudrait mapper le sud de la France avec un suivi régulier pour identifier les pics de vols et donc les périodes critiques de protection des palmiers (par ex avec un filet….).  la Fredon PACA  que nous avons approché serait tout à fait disposée à participer à l’étude en apportant toutes ces données. Celles  de la Cavem et de la Casa  Antibes  seraient évidemment un complément naturel. A l’issue On pourrait imaginer la sortie d’une application qui serait fournie avec le piège à phéromone.

Encore faut-il rédiger un  projet,  une méthodologie,  un échéancier,  un budget. Les compétences  existent, nous les connaissons .  Il faut simplement dégager sans doute dans un premier temps une enveloppe de financement de 40 000 € qui pourrait être couverte à hauteur de 20 000 € par une opération de crowdfuding  et 20 000 €  qui ne représente que 10 %   de l’enveloppe régionale annuelle  consacrée aux ravageurs de palmier. Quand on sait l’intérêt du piégeage intelligent dans la lutte biologique il n’y a pas photo …..

 


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