Article très réaliste de l’homme jardin du Figaro. Ses réflexions s’appliquent aussi au problème du CRP pour lequel on détient des phéromones extrêmement efficaces et régulièrement en amélioration.
On comprend que devant le retrait inévitable des phytosanitaires, qu’il ne faut cependant pas bannir totalement, le piégeage est le moyen incontournable de compléter l’efficacité des traitements bio quasiment toujours moins performants que les traitements phyto. De plus l’application des traitements bio nécessite une connaissance très fine du comportement des invasifs que le piégeage peut apporter s’il est bien expliqué comme peut parfaitement le faire notre association.
extrait de l’article:
Le «piégeage de masse», développé par M2I vise, de son côté à désorienter les mâles en saturant l’air de phéromones. Les femelles n’étant pas fécondées, cette «confusion sexuelle» empêche la reproduction du parasite. Responsable des jardins de Marqueyssac, Jean Lemoussu met beaucoup
d’espoir dans cette technique, utilisée avec succès en viticulture et en arboriculture fruitière mais encore
au stade expérimental sur la pyrale du buis. Cette année deux hectares de buis du domaine seront
traités de cette manière. «Les phéromones sont déposées directement sur le feuillage sous la forme d’un gel très concentré Au» explique Johann Fournil, directeur du développement de M2I qui a déposé une
demande d’autorisation de mise sur le marché (AMM). Un traitement insectici de reste néanmoins nécessaire en début et en fin de saison pour réduire les populations de chenilles entrant ou sortant d’hibernation.
Si ces techniques de biocontrôle restent prometteuses, leur coût et leur mise en place délicate
représentent un défi important, notamment vis-à-vis des particuliers qui n’ont pas forcément le temps ni
les compétences nécessaires pour agir au bon moment. Face à cette complexité, le risque de
découragement est réel. Or la lutte contre la pyrale, pour être efficace à l’échelle du pays, nécessite la
mobilisation de tous.
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