Article savant sur le Paysandisia aux Baléares, que nous nous garderons bien d’analyser, d’autant qu’il est agrémenté d’équations mathématiques, symptôme de modélisation que les chercheurs affectionnent.
Nous regrettons de ne pas avoir réussi à expliciter la notion de distance and density dependent (DDD) processus. Vous trouverez simplement la traduction automatique de son abstract.
Prosaïquement on note une augmentation des études et des publications sur ce papillon qui selon nous se développe à une vitesse vertigineuse dans une indifférence réglementaire à peu près totale.
https://link.springer.com/article/10.1007/s10530-017-1656-1
Les espèces végétales autochtones sont fortement menacées par la propagation croissante des insectes envahissants. La distribution spatiale des hôtes des espèces envahissantes est susceptible de jouer un rôle central dans la mise en place et la poursuite de l’expansion des espèces envahissantes ; Plus précisément, les processus liés à la distance et à la densité (DDD) liés à l’arrangement spatial des plantes sont cruciaux pour déterminer la susceptibilité aux attaques, mais ils ont généralement été négligés dans la recherche invasive. Nous adoptons une approche spatialement explicite pour évaluer les processus DDD potentiels dans l’interaction entre Paysandisia archon, un lépidoptère tropical récemment introduit en Espagne, et le palmier nain méditerranéen endémique (Chamaerops humilis) à Majorque (îles Baléares). Nous avons utilisé des analyses spatiales ponctuelles marquées qui ont permis de déterminer si les processus DDD affectent la probabilité et l’intensité des attaques sur trois populations de palmiers nains correspondant à trois phases d’invasion différentes (c.-à-d. Noyau d’infestation, expansion précoce et front d’expansion). Notre approche a également permis d’évaluer si et comment les traits intrinsèques du palmier (taille, sexe) modifient la prédisposition à l’attaque de P. archon sur une gamme d’échelles spatiales. L’occurrence et la nature des effets de DDD sur la performance de C. humilis variaient grandement entre les localités. Au cœur de l’infestation, nos analyses ont révélé une dépendance positive de la densité, c’est-à-dire une réduction des dégâts à de fortes densités ou la proximité de voisins conspécifiques. En revanche, la localité d’expansion précoce présentait une dépendance négative vis-à-vis de la densité de la performance de C. humilis, tandis qu’au niveau de l’expansion, il n’y avait aucune preuve d’effets DDD. Les grands palmiers étaient toujours plus enclins à l’attaque de P. archon que les petits jusqu’à des échelles de 50 m. Nous n’avons trouvé aucune preuve que le sexe du palmier ait modifié la probabilité d’attaque par P. archon. Nos résultats soulignent l’importance des analyses spatialement explicites pour évaluer les événements invasifs et soulignent le besoin d’interventions précoces et de prioriser les efforts de gestion sur les grands palmiers afin de garantir la conservation des populations de palmiers nains autochtones.
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