Ce petit film de la SNHF et de l’Académie du biocontrôle est intéressant, didactique mais il faut ne pas perdre de vue qu’il s’agit de jardins d’amateurs et que nous sommes donc très très éloignés de solutions pouvant s’appliquer à de grandes cultures. Il faut donc que ces solutions de terrain soient revalidées par les constats scientifiques et peut être aussi revisitées par le réglementaire.
On est en droit de penser que pour passer du désir du Biocontrole à la réalité, des entités comme l’INRA sont parfaitement adaptées à ce type de mission. Il ne faut pas perdre de vue qu’il s’agit d’une énorme organisation 10 000 personnes, première agence d’Europe, deuxième mondiale. Avec de tels moyens la France devrait s’imposer comme le principal acteur de ce marché. Peut-on être aussi optimiste ?
Pour ce qui nous concerne, modestes protecteurs d’un végétal d’ornement, nous sommes obligés de constater que les investissements en recherche de solutions alternatives au phyto viennent à peine de démarrer et mobilisent des moyens très peu importants.
Quand on pense aux ambitions de feu le projet européen Palm Protect….! Gardons-nous des effets d’annonce en ayant à l’esprit ce que les spécialistes reconnaissent en privé: les objectifs du plan Ecophyto étaient pour l’essentiel…..politiques.
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