Toute la presse en parle, l’Amérique latine, la France ultramarine, sont confrontées à un très grave risque sanitaire, celui du virus ZIKA véhiculé par un moustique qui menace de transformer en drame toutes les grossesses et de faire chuter à terme la natalité de tout un continent.
Article numéro 1 Par figaro Soline Roy – le 22/01/2016
Présent dans une quinzaine de pays en Amérique latine ainsi qu’en Martinique, il constitue une menace pour les femmes enceintes. On le soupçonne d’entraîner des malformations du fœtus. C’est une épidémie «explosive», s’inquiétait le 13 janvier dernier un article du New England Journal of Medicine. Découvert par hasard il y a plus de cinquante ans, longtemps resté cantonné à quelques zones géographiques restreintes et considéré comme bénin même lors des premières grandes épidémies de 2007 puis 2013, le virus Zika crée désormais la panique en Amérique latine et dans les Antilles. Au point, fait sans précédent, de pousser des États (Colombie, Salvador…) à recommander aux femmes de repousser leurs projets de grossesse. Et pour cause: l’épidémie, apparue en mai 2015 au Brésil et qui progresse aujourd’hui à vitesse grand V, a permis d’identifier une nouvelle menace avec des complications neurologiques chez des bébés dont les mères ont été infectées durant leur grossesse.
«Il faut replacer les choses en perspective», rassure Arnaud Fontanet, directeur de l’unité épidémiologie des maladies émergentes à l’Institut Pasteur de Paris, et professeur au Cnam. «Zika est une maladie bénigne dans l’immense majorité des cas, avec cependant deux complications rares qui en font la gravité: le syndrome de Guillain-Barré et un risque de microcéphalie chez les fœtus dont la mère a été infectée durant la grossesse, dont le risque est plus élevé et justifie d’être attentif.» Le lien entre infection au virus Zika pendant la grossesse et microcéphalie n’est encore qu’une «suspicion», selon la position officielle de l’Organisation mondiale de la santé. Mais, précise Arnaud Fontanet, «nous avons d’une part des arguments épidémiologiques, avec une coïncidence de l’épidémie de Zika et de l’augmentation du nombre de microcéphalies diagnostiquées, et d’autre part de plus en plus de “case report”, avec mise en évidence du virus dans le liquide amniotique des mères d’enfants malades ou chez des fœtus mort-nés.»
Quel lien avec notre charançon ?
Article numéro 2 Revue l’Express du 20 janvier 2016 la société Oxitec à la rescousse……
Brésil: des moustiques génétiquement modifiés contre le virus Zika
Les Jeux Olympiques approchent. Le pays a donc décidé de s’attaquer par tous les moyens à ces moustiques, également responsables de la transmission de la Dengue et du Chikungunya. Aux grands maux, les grands remèdes. Travaillant de concert avec la société britannique Oxitec, le Brésil a décidé de se tourner vers une réponse biologique, en utilisant notamment des moustiques génétiquement modifiés.
« Modifiés avant d’être relâchés dans la nature » Élevés en laboratoire, les moustiques Aedes aegypti sont modifiés avant d’être relâchés dans la nature. Les progénitures de ces derniers ne sont pas viables. Ils meurent avant de pouvoir à leur tour transmettre Zika, raconte notamment le site Quartz. La modification génétique des moustiques aurait d’ores et déjà montré des résultats convaincants. Des essais ont notamment été réalisés dans les Iles Caïmans, au Panama, en Malaisie, réduisant substantiellement la population de moustiques.
Quel lien avec notre charançon ?
Document numéro 3 rendu public par SNP
En novembre 2012 nous avions pris attache avec cette société à l’époque encore émergente, aujourd’hui un réfèrent mondial. Une proposition tout à fait concrète concernant la lutte contre le CRP avait été faite. Nous la mettons en annexe en ayant caviardé quelques paragraphes et considérant qu’elle pouvait sous cette réserve, être rendue publique. A l’époque SNP était débutante sur le sujet des ravageurs et nous avons clairement le souvenir de l’ironie dubitative des sachants français.
Quel lien avec notre charançon ? Nul n’est prophète en son pays !
2012 + 4 = 2016 nous serions en phase opérationnelle. (Très largement car la science a beaucoup progressé depuis, réduisant sensiblement les délais d’expérimentation)
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