Question de parlementaire -Texte de la question
publiée au JO le : 02/07/2013 page : 6790 Réponse publiée au JO le : 30/07/2013 page : 8170
M. Lionel Tardy attire
l’attention de M. le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et
de la forêt sur les conséquences de la suspension de l’utilisation de
trois insecticides de la famille des néonicotinoïdes sur la filière
maïsicole. Cette suspension intervient dans le cadre d’un moratoire de
deux ans, annoncé par la Commission européenne. Sans nier les risques de
ces insecticides sur les abeilles, leur suspension est problématique
pour la filière maïsicole car certaines zones de production, de nouveau
exposées aux attaques, risquent de subir des pertes importantes. Il
souhaite connaître les alternatives qu’il compte proposer pour préserver
les capacités de production et l’équilibre économique de cette filière,
tout en conservant la volonté de limiter l’impact des insecticides sur
le cheptel apicole.
Réponse du gouvernement
La Commission
européenne a décidé le 24 mai 2013 de restreindre l’utilisation de trois
substances actives (clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxam),
insecticides de la famille des néonicotinoïdes, jugées nocives pour les
populations d’abeilles. L’ensemble de ces restrictions entrera en
vigueur au 1er décembre 2013. La Commission européenne envisage de les
réexaminer, au plus tard, dans un délai de deux ans sur la base de
nouvelles informations qui seront alors disponibles. Elles visent des
produits phytopharmaceutiques utilisés dans le traitement de végétaux et
des cultures attractives pour les abeilles et les pollinisateurs, et
dans le traitement des semences. En application de cette décision, les
États membres doivent retirer ou modifier les autorisations existantes
pour se conformer aux restrictions fixées par les nouvelles conditions
d’approbation de ces substances actives d’ici le 30 septembre 2013.
Cette décision européenne permet une approche harmonieuse entre les
Etats-membres et d’éviter les problèmes de distorsion de concurrence. Le
ministre chargé de l’agriculture a conscience que cette mesure peut
avoir un impact qui sera plus ou moins important, selon les cultures, la
pression des ravageurs et l’existence de produits de remplacement.
Aussi, une attention particulière sera portée par ses services, aux
filières qui pourraient se trouver dépourvues de moyens de lutte. Les
impasses techniques, les actions et les mesures à mettre en place, y
compris les solutions alternatives, doivent être identifiées par les
professionnels, notamment par les instituts techniques. Dans le cas du
maïs, des produits phytopharmaceutiques insecticides contenant des
substances actives de la famille des pyréthrinoïdes sont utilisables
pour lutter contre les taupins. Une synergie doit être recherchée au
niveau européen, en matière d’identification et de développement de
solutions alternatives. _____________________
">Nos commentaires : date de suppression du confidor et autres néo-nicotinoïdes le 30 novembre. Donc deux mois et demi en gros, pour analyser les impasses techniques et proposer des solutions alternatives par qui ? les instituts techniques ? avec quels moyens nouveaux ? Avis de l’INRA ? de l’ANSES ? c’est bien sûr impossible. Il fallait se poser la question avant, aujourd’hui les choses sont claires. impasse ou pas impasse c’est la suspension/ suppression d’un insecticide (unique pour les ZNA) Et les agriculteurs une fois de plus se démer....ront. Monsieur le député Tardy...... it’s too late. Nous en avons déjà parlé http://www.sauvonsnospalmiers.fr/spip.php?article454
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